Les corbeaux ont souvent, comme les vautours, une mauvaise image. Dans les films d'animation Disney, ces oiseaux sont souvent fidèles à leur réputation de charognards.

Ainsi, dans Blanche Neige et les Sept Nains (1937), la terrible Reine a pour compagnon un Corbeau qui suit avec attention sa transformation en sorcière hideuse, perché sur un crâne. Lui-même est effrayé par le résultat final.

Une autre méchante a un corbeau pour compagnon. Dans La Belle au Bois Dormant (1959), Maléfique n'apparaît jamais sans Diablo, son corbeau noir particulièrement intelligent qui retrouve la trace de la princesse Aurore cachée dans la forêt par les fées Flora, Pâquerette et Primprenelle.

Dans les Grands Classiques Disney, les corbeaux les plus remarquables sont sans doute les cinq apparaissant dans Dumbo (1941). Menés par Jim Crow, ces volatiles vêtus d'un costume et d'un chapeau se moquent de Dumbo et Timothée endormis dans un arbre mais, après avoir écouté l'histoire de l'éléphanteau rejeté par les siens, ils l'aident à prendre confiance en lui. C’est eux qui donnent l’idée à Timothée que Dumbo peut se servir de ses oreilles pour voler, grâce à la "plume magique".

Du côté des Pixar, un corbeau fait une apparition remarquée dans Rebelle (2012).

Un corbeau figure parmi la liste des témoins convoqués au procès dans l'épisode des Silly Symphonies Who Killed Cock Robin? (Qui A Tué le Rouge-Gorge ?, 1935).

Dans la bande dessinée, la sorcière Miss Tick, ennemie de Balthazar Picsou, possède un corbeau nommé Algorab. L'oiseau est apparu pour la première fois dans une histoire de Carl Barks parue en 1961.

Semblables aux corbeaux, des mainates peuvent aussi être remarqués dans la bande dessinée. Génius et son fils Félix ont fait la joie des lecteurs de Le Journal de Mickey.